Guy Koenig

Guy Koenig est le petit-fils de Lucien Koenig. Il fréquente, de 1954 à 1960, l’école primaire à Esch-sur-Alzette, puis, de 1960 à 1967, le Lycée de garçons à Luxembourg. Après des études aux Cours universitaires et aux universités de Strasbourg et de Tübingen, il enseigne d‘abord l’histoire au Lycée technique du Centre. De 1990 jusqu’à sa retraite, il travaille comme conseiller de gouvernement au ministère de l’Éducation. Dans les années 1990, il fonde l’asbl Luxembourg-Cuba, et en 2019 l’asbl Eng Zukunft zu Lëtzebuerg qui, jusqu’à sa dissolution en 2023, aide les réfugiés arabophones dans leur intégration. Il travaille en outre bénévolement pour l’ASTI.

Sous le nom de Siggy Koenig, Guy Koenig publie des articles sur l’histoire du Luxembourg, sur l’enseignement et sur les questions d’intégration dans forum, d’Lëtzebuerger Land et Hémecht. En 1990, il publie le texte Education & Migration ; en 2007, l’article History of Luxembourg’s school system est édité sous forme de tiré à part. En outre, Guy Koenig publie en 2016, avec Ghassen Hbari et Jeanne Steinmetzer, un dictionnaire arabe-français-luxembourgeois, puis en 2017, avec Shahmira Gharaie et Jeanne Steinmetzer, un dictionnaire luxembourgeois-persan/dari-français.

Le premier roman de Guy Koenig, Zakopane (2020), décrit la traque d’un policier opposé aux idées nazies pour retrouver un fils à maman qui, par manque d’estime de lui et vif désir de revanche, adhère à l’idéologie fasciste et devient un meurtrier. Cette quête mène le protagoniste jusqu'à Zakopane, une ville polonaise qui servait de lieu de détente à la Gestapo pendant l’occupation nazie du pays. La période d’occupation joue un rôle tout aussi important dans le deuxième roman de Guy Koenig, Vergissmeinnicht (2024). Durant l’hiver 1969-1970, un commissaire enquête sur un meurtre qui plonge ses racines dans les années de guerre, bouleversant un village de l’Oesling peu avant la commémoration du 25e anniversaire de la bataille des Ardennes.