Georges Schmitt

Georges Schmitt fréquente l’Athénée de Luxembourg et suit des études d’histoire et d’histoire de l’art aux universités de Bruxelles, Vienne et Paris. Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, il est engagé comme conservateur au Musée national d’histoire et d’art, où il est responsable des domaines de l’art, de l’artisanat et des traditions. Il s’intéresse particulièrement au baroque, au culte de la Vierge Marie et à l’art religieux. Georges Schmitt a été membre de l’Institut grand-ducal, section des arts et des lettres.

Étant aussi dessinateur, Georges Schmitt a été en partie l’illustrateur de ses propres textes. Il a publié des articles consacrés à ses spécialités ainsi qu’à l’histoire de l’art en général dans les périodiques Luxemburger Wort, Lëtzebuerger Land, Luxemburger Marienkalender, Academia, Les Cahiers luxembourgeois, An der Ucht, Ons Hémecht et Lëtzebuerger Bauere-Kalenner. Citons La Faïencerie de Septfontaines-lez-Luxembourg (1967), Madones au Luxembourg (1966) ou encore Auguste Trémont (1975).

Georges Schmitt est l’auteur de textes en prose en luxembourgeois. Il a acquis une certaine notoriété pour ses récits et légendes pour enfants en vers, mis en ondes par Radio Luxembourg. En 1945, il publie le poème D’Schueberfo'er 1904 dans D’Hémecht. Il s’agit d’une description des forains et des visiteurs. En 1957, le texte de la pièce radiophonique De Klés'che pâckt paraît dans d’Lëtzebuerger Land avec des illustrations de Pe'l Schlechter. En 20221, le Comité Alstad réunit en recueil les légendes T'Séche vun de Ko' a vun der Meck, Aus dem Liewe vum Zënt Märten et D'Seche vum Zinniklos.