Joseph Schuler

Joseph Schuler est le fils d’un douanier. Après l’école primaire à Aspelt, il fréquente, de 1871 à 1874, l’École normale d’instituteurs et devient ensuite, jusqu’en 1879, instituteur à Vianden. D’octobre 1879 à avril 1880, il fait un apprentissage dans l’institut pour sourds-muets à Aix-la-Chapelle et visite ensuite les instituts similaires à Cologne, Brühl, Trèves et Metz. À partir de décembre 1880, il intègre en tant qu’enseignant l’Institut pour sourds-muets nouvellement créé à Luxembourg-ville. Après son départ à la retraite en 1922, il habite dans la maison de retraite des sœurs franciscaines à Mersch.

Joseph Schuler a publié des articles et des contributions pédagogiques dans les périodiques luxembourgeois Luxemburger Schulfreund et Luxemburger Wort, mais aussi dans des publications étrangères, telles que Katholische Schulzeitung, Schutzengel, Raphael, Literaturblatt ou Monika. Il a également contribué au Rheinischwestfälischen Schulzeitung d’Aix-la-Chapelle ainsi qu'à la Real-Encyclopädie des Erziehungs-und Unterrichtswesens (Mayence, 1874).

Sur le plan littéraire, Joseph Schuler a écrit sous le pseudonyme de Joseph von Aichspalt, d’après le nom historique de sa localité natale Aspelt. Il est l’auteur d’une série de traductions à partir du français, qui ont paru entre autres dans les journaux allemands Trierischen Landeszeitung et Raphael. Entre 1890 et 1891 paraissent sous forme de feuilleton dans le supplément Sonntags-Unterhaltungsblatt du Luxemburger Wort les romans Der Süsswasser-Robinson (Le Robinson d’eau douce), Leiden eines Baccalaureus (Les Malheurs d’un bachelier) et Die Geige als Retterin (Sauvé par un violon), qui sont tous traduits de textes du littérateur catholique français abbé Jean Grange (1827-1892).