Josy Imdahl
Josy Imdahl passe son enfance et son adolescence à Luxembourg, où il fréquente l’École industrielle et commerciale. Après son baccalauréat, il entre au service de l’usine sidérurgique de Hayange (F). Plus tard, il rejoint l’Office des statistiques à Luxembourg, puis la Société des chemins de fer Prince-Henri.
Dès son enfance, Josy Imdahl est attiré par le théâtre. À l’âge de sept ans, il se produit dans la pièce Kirmesgäscht de Dicks. Plus tard, il devient metteur en scène auprès du Cercle amical à Luxembourg-Limpertsberg et commence à écrire ses propres pièces, dont les deux premières sont en vers. Les pièces Arme Leit's Kröschtdâg [1916] et D’Wichtelcher vu Beggen (1920) sont destinées aux enfants. Les pièces de Josy Imdahl s’inspirent des pièces populaires de Dicks et se distinguent par des chansons intégrées dans le texte, dont certaines sont mises en musique par Louis Beicht. Le succès de l’opérette D’Joffer Marie-Madeleine (1916), qui traite de la domesticité d’une jeune Luxembourgeoise à Paris, perdure jusqu’à nos jours. Avec un élan moralisateur, elle fait l’éloge de l’amour du terroir et de la patrie, présenté comme valeur fondamentale et opposé au culte du modernisme et à la folie de la vie dans les métropoles. En 1939, Josy Imdahl traduit en luxembourgeois l’opérette Sonili, composée au Luxembourg par l’émigrant autrichien Bruno Granichstaedten. Le texte en est perdu, tout comme l’est la comédie musicale Alles Zufall de Granichstaedten, qu’Imdahl a traduite et qui devait être jouée au printemps 1940, le début de la guerre empêchant les représentations. Le mélodrame Aus Geldgier zum Kandmiérder [1911] (parfois cité sous le titre de Titel Stûrm) est tiré d’un fait divers relaté dans le journal Frankfurter Zeitung. Il s’agit d’une affaire de meurtre dans laquelle une mère assassine, sans le reconnaître, son propre fils qui vient de rentrer d’Amérique, où il a fait fortune. Ce même fait divers est à l’origine de la pièce Den Amerikaner de Max Goergen et du récit Fluch der Armut dans le volume Novellen, Satiren und Skizzen de Nicolas Molling. Le drame Franz Fabricius (1918) reste inédit, tout comme Den Onbekannten (1920) et Den neie Gott (1928) et le recueil de poésie Gëschter an haut.
En collaboration avec Demy Schlechter, René Hemmer, Joseph Olinger, Octave Crahay et Edmond Hansen, Josy Imdahl fonde en 1922 la Fédération des sociétés dramatiques luxembourgeoises, un organe fédérateur organisé de manière hiérarchique et régionale. Elle lance un mouvement réformateur au sein du monde du théâtre, dont les buts sont l’amélioration qualitative de la création dramatique, la création d’un théâtre national luxembourgeois, l’organisation d’une troupe d’acteurs professionnelle ainsi que la prise en compte des intérêts artistiques et matériels des associations. C’est à cet effet que le mensuel Ons Bühn. Blieder fir Theater, Musik a Gesank, rédigé par Josy Imdahl et invitant les auteurs à créer des pièces originales, voit le jour.
Publications
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Année[1911]
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Année[1916]
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Année1916
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Année1918
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Année1920
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Année1926
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Année1938
Collaboration à des périodiques
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Titre des périodiquesOns Bühn. Blieder fir Theater, Musik a GesankNoms utilisésJosy Imdahl
Études critiques
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Auteur(e) Nik Welter
Année1906 -
Auteur(e) S. (Lucien Koenig)
Année1916 -
Auteur(e) Unbekannt
Année1920
Membre
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Akademie vu Letzeburg (1912-1916)
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Cercle amical, Troupe de théâtre Limpertsberg
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Fédération luxembourgeoise des sociétés dramatiques
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Hémechtssprôch / Heemechtssprooch
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Theaterreformbewegung
Galerie photos
Citation:
Germaine Goetzinger, « Josy Imdahl », sous : , mise à jour du 18.01.2024, consulté le . -