Jos. Geiben

Jos. Geiben commence à travailler pour la Caisse de maladie à la sortie de l’école primaire. En 1942, il est enrôlé de force et envoyé sur le front de l’Est. Il profite d’un congé en 1944 pour déserter et se réfugier dans la clandestinité à Clervaux. Pendant la bataille des Ardennes, Jos. Geiben s’enfuit en Belgique, où il est pris pour un espion allemand et incarcéré dans un camp de prisonniers américain près de Cherbourg (F). Après sa libération, il travaille pour le Service de ravitaillement (1944-1948) et pour l’Office de reconstruction (1948-1951) avant d’être employé par l’Administration des ponts et chaussées.

Très tôt, Jos. Geiben s’intéresse à la préhistoire. À partir de 1962, il fouille les environs de Diekirch, organise l’exposition Le Herrenberg. Station préhistorique et lègue sa collection au Musée national d’histoire et d’art.

Wege ins Ungewisse … et Nicht weinen, Matka! rassemblent les souvenirs de guerre de Jos. Geiben. Ses récits et ses articles sur le front russe, sur la bataille des Ardennes, sur la préhistoire et sur l’histoire de l’Oesling paraissent dans Revue, Ons Jongen et An der Ucht ainsi que dans la chronique Das kleine Wort von hier und dort du quotidien Luxemburger Wort. Jos. Geiben est l’auteur de pièces radiophoniques diffusées par RTL Radio Lëtzebuerg, entre autres De klenge Miliz-Zaldot, et de chansons mises en musique par René Kowalsky, entre autres Le’f Mammchen ou Wanternuecht. Ses expériences personnelles à Clervaux fin 1944 sont reprises dans les documentaires américains sur la bataille des Ardennes Battle. The Story of the Bulge de John Toland (New York, NY, 1959) et The Unknown Dead. Civilians in the Battle of the Bulge de Peter Schrijvers (Lexington, KY, 2005).