Robert Gliedner

Après avoir suivi des études secondaires à l’Athénée de Luxembourg, Robert Gliedner intègre la fonction publique. Il décède en 1998, à peine deux ans après avoir pris sa retraite. Ses connaissances le décrivent comme un personnage solitaire et amer.

Sur le plan littéraire, Robert Gliedner débute en 1961-1962 avec quatre poèmes publiés dans l’anthologie Junge Lyrik aus Luxemburg de Nic Weber, parue chez la maison d’édition Eremiten-Presse de V. O. Stomps. En 1962, il participe aux Journées littéraires de Mondorf et, en 1975, il est nommé membre de l’Institut grand-ducal, section des arts et des lettres.

Dans les années 1960, Robert Gliedner publie de la poésie, de la prose et des essais dans Le Phare. Plusieurs poèmes, aphorismes et articles de sa plume paraissent dans d’Lëtzebuerger Land, Lëtzebuerger Journal et Les Cahiers luxembourgeois, de même que dans différentes anthologies. Ses deux recueils de poésie Café luminal et Venus Kallipyga présentent des textes tantôt érotiques, tantôt existentialistes, avec le constat d’un désillusionnement social. Plus tard, Robert Gliedner conçoit des poèmes évoquant la quête de sens dans un monde en perte d’équilibre.

Les poèmes Möwe und Menhir et Gesang für Jo ont été mis en musique par René Mertzig.