Henriette Theisen

Henriette Theisen fréquente l’école primaire à Folschette et un pensionnat de jeunes filles à Attert (B), ce qui lui permet d’acquérir de bonnes connaissances en français. Elle est employée et doit élever seule ses deux filles. En 1960, elle entreprend un voyage en URSS ; en 1964, elle visite la Chine, où elle fait l’objet d’un article de presse.

Henriette Theisen a écrit principalement en français et occasionnellement en allemand. Elle a relaté ses impressions de l’Union soviétique dans le journal russe Kultur und Leben. Le texte Die Sowjetfrau, les récits de son voyage en Chine et une série de poèmes ont paru dans Le Républicain lorrain. Entre 1955 et 1998, Henriette Theisen publie également des poèmes dans Rappel, ainsi que des articles dans Galerie, Les Pages de la SELF, Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek et Tageblatt. Quelques-uns de ses textes ont été repris dans des anthologies de poésie comme L’Atrium des poètes, La Poésie et les Arts, Le Malin d’Abidjan, La Ligne brisée, Le Patriote résistant, Poesia Liuksemburga et Pays clément dans la fureur des vagues. Dans son recueil Grains de sable, elle raconte des épisodes de son voyage en Chine, entretient le souvenir de son père et pleure la mort de sa fille, décédée en 1969 en Côte d’Ivoire, où elle était infirmière. Le recueil Poèmes a pour sujet le besoin de solidarité humaine, notamment à propos de la fête de Noël chrétienne. En collaboration avec Thérèse de Vos, Cécile Ries et Lily Unden, Henriette Theisen a publié un autre recueil intitulé Poèmes. Quelques-uns de ses textes ont été mis en musique par Lou Koster.