Romain Durlet

Romain Durlet est le fils de Jos Durlet, journaliste au Tageblatt. Après le lycée, il travaille pendant un an dans une banque avant de rejoindre la rédaction de Revue en 1972. En 1975, Romain Durlet devient rédacteur au Tageblatt. Il défend les intérêts de la presse au sein de l’Association luxembourgeoise des journalistes (ALJ), qu’il préside de 1987 à 1989 et de 1992 à 1997. Il est membre du Conseil de presse de 1989 à 1991 et de 1998 à 1999, période pendant laquelle il est aussi à la tête de cette organisation.

Romain Durlet a été membre actif du LSAP, de l’Union des libres-penseurs et de l’association Liberté de conscience. Il a défendu la séparation de l’État et de l’Église dans im schatten des kreuzes (1995), §106. Das antiklerikale Manifest (1999) ainsi que dans Schwarzbuch zur Trennung von Kirche und Staat (1997).

Inspiré par les recueils de Causes célèbres de Pitaval, Romain Durlet a rédigé des récits sur la base de dossiers judiciaires d’affaires criminelles luxembourgeoises des XIX^e et XX^e siècles. Ces recueils comprennent tous une préface du criminologue Armand Mergen. Romain Durlet s’inscrit également dans la tradition du Luxemburger Pitaval de Tony Jungblut

Romain Durlet a publié des poèmes et des nouvelles dans le Tageblatt ainsi que dans différentes anthologies, pour lesquelles il choisit d’écrire en minuscules. Dans ses recueils de poésie zyklus et mittags um halb eins ainsi que dans l’ouvrage en prose maulkorb, il évoque les grandes villes et aborde des sujets comme l’isolement social, le désespoir, la corruption, la désillusion politique et la peur de vieillir. Dans Morgenröte, il revisite les révoltes estudiantines de 1968. Romain Durlet a consacré deux articles à André Gide dans Europerspectives (1994) et Bulletin des Amis d’André Gide (1995). Enfin, il a réalisé une rétrospective autobiographique de sa vie de journaliste, intitulée Dessous … 30 Jahre Journalismus, avec un mélange d’anecdotes, de poèmes et de réflexions.