Edouard Pesch
Edouard Pesch est le fils d’un commis-greffier du tribunal de Diekirch. Il fréquente le Progymnase de cette ville jusqu’en 1852. Par la suite, il travaille comme correcteur à la maison d’édition Lainé en France ainsi que comme typographe aux imprimeries Meyrueis, Goupy, Plon, Martinet, Wiesener et Lainé. Au début des années 1860, Edouard Pesch entretient des relations avec la chorale de Diekirch. Des années 1890 jusqu’au début du XXe siècle, il rédige des critiques littéraires et dramatiques dans les journaux parisiens Autorité, Le Temps et Le Gaulois. Le reste de la sa biographie fait défaut.
Edouard Pesch fait ses débuts comme traducteur de l’allemand vers le français, tout en soulignant que le français est pour lui une langue étrangère. Il a traduit Lied der Glocke de Friedrich Schiller et Lenore d’August Bürger, en veillant à respecter les systèmes métriques et rythmiques. Par ailleurs, il a traduit en français D’Lezeburger de Michel Lentz plus connu en tant que De Feierwon, sous le titre De Feierwon ou les Luxembourgeois.
À partir des années 1870, Edouard Pesch s’inspire du naturalisme français et se consacre aux sujets de société. Il rend un double hommage à Hégésippe Moreau dans le drame social Hégésippe et Louise et dans le poème Hégésippe Moreau, le poète-ouvrier dans le recueil Les Violettes. Edouard Pesch se sent lié à lui aussi bien par le même engagement sociocritique dans ses poèmes que par certaines similitudes biographiques. En effet, Moreau a également été correcteur, d’abord chez M. Béthune, puis chez Plon, et est issu d’un milieu modeste, similitudes évoquées aussi dans Le Riche et le Pauvre de Ch. Sitly, un poème dédié à Edouard Pesch. Dans le recueil Les Violettes, Edouard Pesch présente le Luxembourg comme un pays ami de la France. Le poème Metz la Pucelle évoque la résistance messine face à l’empereur Charles Quint, sous le commandement militaire du comte François de Guise. Le drame Rédemption, la comédie Le Piège et le poème Les Deux Larmes sont restés inédits. Quelques poèmes d’Edouard Pesch ont été mis en musique par Philippe Decker (Air pour voix de basse, Élégie, Romance).
Publications
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Titre Le Paradis perdu. PoésieAnnée1862
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Titre Metz la Pucelle. PoèmeAnnée1862
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Année1863
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Année1870
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Année1891
Études critiques
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Auteur(e) Anonyme (Unbekannt)
Année1863 -
Auteur(e) Redaktion (Die) (Nikolaus Steffen)
Année1869-1870 -
Auteur(e) Martin Blum
Carlo Hury
Année1902-1932; reprint 1981
Claude D. Conter, « Edouard Pesch », sous : , mise à jour du 10.05.2021, consulté le .