Diane Neises

Après avoir suivi son cursus d’enseignement primaire à Vichten de 1995 à 2001, Diane Neises fréquente le Lycée classique de Diekirch, d’abord à Mersch jusqu’en 2004, puis à Diekirch de 2004 à 2008. Elle part ensuite pour l’université de Glasgow de 2008 à 2012, tout en passant, de 2010 à 2011, une année à la McGill University de Montréal. Puis, de 2012 à 2013, elle parachève son cursus à l’université de York. Elle décroche ainsi successivement deux masters, en littérature et linguistique anglaises, grâce, notamment, à un mémoire intitulé Ode to a Dying Language? The Shift of Luxembourgish from a Functional to a Tradition-Bearing Language in the American Midwest.

Diane Neises s’essaie dans un premier temps à l’écriture au sein de la Creative Writing Society de Glasgow. En 2010, elle participe à un concours littéraire organisé dans le cadre de l’exposition Mord und Totschlag/Crimes de sang du Musée d’histoire de la Ville de Luxembourg, suite à quoi sa contribution est publiée dans l’anthologie Mord und Totschlag qui paraît la même année. En 2013, elle signe Weidermerciäddinächsten, un court récit en langue luxembourgeoise qui raconte les tribulations d’un trio de faussaires, composé d’un historien de l’art, d’un serrurier et d’un jeune peintre, qui fonde l’« Artnapping S.A. ». Le récit, caractérisé par un rythme soutenu et un ton humoristique, aborde le rôle de l’artiste dans la société, l’art de la débrouillardise face à une conjoncture économique dans laquelle l’avenir d’une jeunesse diplômée et qualifiée n’est pas assuré, ou encore le passage hésitant du statut d’étudiant à celui d’adulte.

Diane Neises apporte par ailleurs diverses contributions au journal Tageblatt et aux revues forum et Les Cahiers luxembourgeois, de même qu’à l’anthologie Kleine LiteraTour durch Luxemburg (2015). En 2012, elle décroche la deuxième place de la catégorie jeunes du Concours littéraire national.