Camille Zimmer

Actuellement, on ne dispose pas de données fiables sur la biographie de l’auteur. Selon ses propres affirmations, non avérées, dans une dédicace adressée à la Grande-Duchesse Marie-Adélaïde, Camille Zimmer aurait interrompu ses études secondaires et intégré la rédaction d’un journal à Bonn.

Camille Zimmer a écrit des poèmes en allemand, dont des chansons pathétiques sur la guerre, les batailles et les combats, mais aussi des textes ayant pour sujet l’amour, la nature et les festivités. L’auteur y fait référence à des contes, à des légendes et à des idylles. La majeure partie des ouvrages de Camille Zimmer s’inscrivent dans la tradition de la poésie amoureuse, dont Frauenleben in Dur und Moll qui comprend de brèves esquisses et des fragments de lettres, ainsi que sept psaumes antiques à connotation féminine, adaptés des Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs. Quelques poèmes de Camille Zimmer comme Idylle, Kirchhof et Dämmerstunde ont été mis en musique par Henri Pensis. Par ailleurs, l’auteur défend dans ses écrits politiques le cosmopolitisme ainsi que les classes ouvrières et affirme espérer voir se réaliser un monde nouveau, avec plus de libertés pour les opprimés. En 1917, Camille Zimmer publie le roman Die Erbsünde dans le journal luxembourgeois Die Volkstribüne, pour lequel il écrit en 1919 des articles sociopolitiques sur le libéralisme, la Société des Nations, la pénurie de logements, l’Église, les coopératives et la santé publique.