Jacqueline Wolff

Jacqueline Wolff fréquente l’école primaire et l’École privée Notre-Dame Sainte-Sophie à Luxembourg avant d’entamer une formation à l’institut d’interprétariat et de traduction de l’université de Heidelberg. En 1978, elle devient membre de la société d’auteurs Neue Gesellschaft für Literatur (NGL) à Erlangen. Elle fonde en 1988 la Galerie von Knobelsdorff à Uffenheim, où elle organise des expositions, des rencontres artistiques et des séances de lecture. En 1989, elle s’installe à Gensac en Aquitaine, où elle dirige un domaine viticole doté d’un centre culturel, ainsi que la galerie du Loup. Depuis 1992, Jacqueline Wolff vit au Luxembourg. Elle a été membre de la LSV jusqu’à la dissolution de celle-ci en 2016.

Jacqueline Wolff écrit des poèmes en allemand et en français, dans lesquels elle évoque la famille, l’amour, l’éphémère et la mort. Elle s’inspire de la nature, de références au Luxembourg et de différents artistes, comme Max Wolfgang Weber, dont les tableaux illustrent le recueil Warten auf Antworten. Entre 1979 et 1989, des poèmes de Jacqueline Wolff paraissent dans les anthologies annuelles de la NGL, dans des quotidiens d’Erlangen, ainsi que dans le Luxemburger Wort et Warte‑Perspectives. Elle participe régulièrement à des ateliers littéraires avec l’écrivain Wolf-Peter Schnetz à Ratisbonne et à des soirées de lecture du groupe Millefeuilles à Luxembourg. En 2014, le Théâtre du Centaure accueille la lecture scénique Mat Leif a Séil, où le texte Vergessen der Liebe de Jacqueline Wolff côtoie des productions de Danielle Hoffelt, Maryse Krier, Colette Mart, Marie-Jeanne Reichling, Nathalie Ronvaux et Mireille Weiten-de Waha. Quelques poèmes de l’auteure ont été mis en musique par Gerhard Deutschmann.