Martin Holweck
Mathias, dit Martin, Holweck ne doit pas être confondu avec l’instituteur homonyme de Vianden (1820-1994). Devenu aveugle, Martin Holweck effectue de petits travaux de jardinage et devient chanteur ambulant. Il se situe dans la tradition de la littérature orale, dans la lignée de Mathias Schou, dit De Blannen Theis. Comme ce dernier, il sillonne les villages et se produit avec son harmonica lors des foires et des kermesses. De plus, il chante ses propres compositions, souvent satiriques, dans lesquelles il aime se moquer de l’actualité, des phénomènes de mode et des mœurs. La situation communicative particulière du chanteur ambulant fait que ses chansons, au coloris local poussé, connaissent une grande popularité en milieu rural. Seules deux chansons de Martin Holweck ont été conservées : Schwanegesang et Fielser Eisebunn. Cette dernière est une satire consacrée aux chemins de fer. Contrairement à l’imaginaire romantique qui évoque l’effacement des catégories du temps et de l’espace à travers la vitesse, Martin Holweck préfère dénoncer les carences et le manque de confort du nouveau moyen de locomotion.
Études critiques
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Auteur(e) Georges Haentges
Année1925 -
Auteur(e) Unbekannt
Année1932 -
Auteur(e) Jean Milmeister
Année1972
Claude D. Conter, « Martin Holweck », sous : , mise à jour du 07.05.2021, consulté le .