Nous utilisons des cookies essentiels pour vous assurer une meilleure expérience sur notre site web. En savoir plus

Photo : Jang Thill


Photo :
© Droits réservés/Alle Rechte vorbehalten

Jang Thill

Jean Thill ; Jhang Thill ; Johann Thill
Neudorf (alors commune d'Eich) Luxembourg

Jang Thill grandit au sein d’une famille d’agriculteurs. Après des études secondaires à l’Athénée de Luxembourg et un séjour à Paris, il devient secrétaire des associations d’ouvriers catholiques et rejoint en 1910 la Letzeburger Nationalunio'n de Lucien Koenig. En 1912, il intègre l’Imprimerie Saint-Paul, où il devient chef de service. Il dirige pendant de nombreuses années la chorale Sainte-Cécile de Neudorf. De 1918 à 1920, il représente le Parti de la droite au conseil communal de la commune d’Eich. Après l‘incorporation de cette dernière dans la commune de Luxembourg, il siège de 1920 à 1934, de 1936 à 1940 ainsi que de 1944 à 1945 au conseil communal de la Ville de Luxembourg.

Jang Thill débute sa production littéraire en 1910 avec des poèmes, dont plusieurs sont des adaptations. Entre 1910 et 1912, il publie des adaptations de fables de Jean de La Fontaine dans Ons Hémecht. Ce sont surtout ses poèmes religieux qui lui ont valu une certaine notoriété. Après la Seconde Guerre mondiale paraissent deux recueils de chants religieux allemands traduits en luxembourgeois : 22 Kîrchelidder a lëtzeburger Sprôch (1945) et Bekannt Kîrchelidder a lëtzeburger Sprôch (1946). Le recueil Am Kiirchejor reprend des poèmes dédiés à Notre-Dame, ainsi que de la poésie et des chants religieux. Le recueil Mei Lidd reprend des poèmes profanes qui ont pour sujet la nature, les saisons, l’enfance, l’amour de la patrie, la fidélité à la Grande-Duchesse et la consolation au quotidien. Quelques poèmes de Jang Thill ont été mis en musique par B. Klein, Laurent Menager et par l’auteur lui-même. Jang Thill a écrit également de brèves pièces de théâtre et traduit des opérettes françaises comme Les Cloches de Corneville de Robert Planqueville ou Les Dragons de Villars d’Aimé Maillart, représentées dans les années 1950 par la troupe Hemechtstheater.

Cet article est signé Pierre Marson

Publications

Collaboration à des périodiques

  • Titre des périodiques
    Arts et lettres. publication de la Section des arts et des lettres de l'Institut grand-ducal
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Eis Sprooch (Eis Sprooch). Veräinsblaat fir alles waat lëtzebuurgesch ass
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Heimat und Mission
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Hémecht / Ons Hémecht / 'T Hémecht
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Marienkalender / Luxemburger Marienkalender / Lëtzebuerger Panorama
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Ons Equipe. [JEC]
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Tribüne (Die). Wochenzeitschrift für politisches und geistiges Leben
    Noms utilisés
    Jang Thill
  • Titre des périodiques
    Warte (Die) = Perspectives. Supplément culturel du Wort
    Noms utilisés
    Jang Thill

Études critiques

Membre

  • Akademie vu Letzeburg (1912-1916)
  • Association des écrivains catholiques luxembourgeois
  • Hemechtstheater / Hémechtsthéâter Letzeburg
  • Nationalunio'n - Letzeburger Nationalunio'n

Archives

  • CNL L-0368
Citation:
Pierre Marson, « Jang Thill », sous : , mise à jour du 06.12.2023, consulté le .